Arômes et santé

 

 

Les réactions adverses aux arômes ont été pendant très long surévaluée. Actuellement, elles sont évaluées entre 0,02 et 1,5%. Ces allergies sont plus, fréquentes chez l'enfant atopique, au cours d' urticaires chroniques et chez le patient asthmatique. L'utilisation des arômes s'est modifiée au fil des années, pour satisfaire en particulier le "retour au naturel" demandé par les consommateurs.

D'après la directive du 21 décembre 1988, l'arôme ne doit pas présenter de danger pour la santé aux doses utilisées. Il doit répondre à des critères de pureté spécifiques. Sa présence et la dose doivent être précisées dans chaque produit.

 

I Mécanismes des réactions adverses aux arômes

Les arômes sont responsables d'intolérances. Certains arômes se comportent comme des haptènes et se lient à des protéines pour devenir immunogènes. Les mécanismes les plus fréquents des réactions adverses aux arômes sont une inhibition enzymatique ou une augmentation de la perméabilité intestinale.

 

II La démarche diagnostique

· Signes d'appel
Une intolérance aux additifs est à évoquer devant certaines manifestations, dont les plus fréquentes sont cutanées (urticaire, œdème) et parfois de manifestations respiratoires ou ORL. D'autres manifestations sont plus controversées, comme les signes gastro-intestinaux et surtout les migraines.

· Enquête catégorielle alimentaire
L'enquête catégorielle alimentaire est importante pour le diagnostic d'intolérance aux additifs. Elle est évocatrice d'une intolérance aux additifs, lorsqu'elle montre une consommation de l'additif plus de 3 fois par semaine.

 

· Tests cutanés
Les prick-tests sont utiles pour les additifs dont le mécanisme est prouvé.

· Test de provocation par voie orale
Le test de provocation reste l'étape essentielle pour le diagnostic. Sa technique est fonction de l'additif incriminé. L'additif est préparé dans des capsules opaques ou sous forme lyophilisée. Les critères de positivité sont identiques à ceux du test de provocation par voie orale aux aliments.
La démarche pour le diagnostic d'une intolérance aux additifs:


 

 

L'exemple de la vanille et de la vanilline

 

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